Soins et expertises
Parmi plusieurs domaines que j’ai longuement pratiqués, choisissez celui qui vous convient.
⚈ 01/05
Podologie du Sport
La pratique sportive peut entraîner des contraintes sur les os et les articulations, ainsi qu’un stress sur les muscles et les tendons.
Le bilan podologique sportif analyse la biomécanique du mouvement pour prévenir les blessures et leurs répercussions sur le pied, le genou, la hanche ou la colonne. Il évalue la marche et la course, oriente le diagnostic et propose des conseils de prévention. Recommandé aux sportifs débutants comme intensifs.
Traitement des blessures sportives les plus courantes
Pubalgie
Qu’est-ce que la pubalgie ?
La pubalgie est une blessure fréquente chez les athlètes pratiquant des sports avec changements de direction. Elle est complexe car elle peut toucher différentes structures : muscles abdominaux, adducteurs, psoas, paroi abdominale (canal inguinal) ou encore les os et articulations de la symphyse pubienne. Le risque est cinq fois plus élevé en match qu’à l’entraînement, notamment en début de saison. Un bilan podologique et une analyse biomécanique aident à détecter des facteurs de risque comme une faiblesse des muscles stabilisateurs du pied.
Prise en charge et traitement
La prise en charge combine imagerie médicale (échographie, IRM, radiographie), soins médicaux ou chirurgicaux, kinésithérapie et approche podologique. Le podologue du sport renforce les muscles du pied pour limiter les instabilités et propose si besoin un travail spécifique ou des semelles orthopédiques adaptées à la pratique sportive.
Périostites Tibiales
Qu’est-ce que la périostite tibiale ?
La périostite tibiale est une inflammation douloureuse du périoste, la membrane entourant le tibia, causée par une sollicitation excessive lors d’activités sportives, notamment la course à pied. Elle se manifeste par une douleur localisée sur la face interne du tibia, car le périoste, riche en nerfs, est très sensible aux chocs répétés. Cette blessure est fréquente lorsque la reprise sportive est trop brutale ou en cas de technique de course inadaptée.
Comment reconnaître la périostite tibiale et quelles sont ses causes ?
La douleur apparaît souvent après quelques minutes de course, se concentre sur quelques centimètres du tibia, et peut persister au repos si l’inflammation est importante. Une mauvaise gestion de la progression de l’entraînement, une technique de course défaillante, des terrains trop durs, ou un contrôle musculaire insuffisant de la cheville sont des causes fréquentes. Le diagnostic est posé par un médecin ou un podologue du sport, parfois avec l’aide d’une imagerie médicale.
Prise en charge et traitement
Le traitement combine l’analyse de la foulée par un podologue, des semelles orthopédiques adaptées, un travail de renforcement musculaire du pied et de la cheville, et un choix de chaussures de running spécifique. Le taping peut aussi soulager rapidement. Une prise en charge complémentaire en kinésithérapie permet d’améliorer la proprioception et la pose du pied. Progressivité, patience et assiduité sont essentielles pour favoriser la guérison.
Syndrome Fémoro Patellaire
Qu’est-ce que le syndrome fémoro-patellaire ?
Le syndrome fémoro-patellaire est une douleur localisée à l’avant du genou, causée par un mauvais alignement de la rotule qui frotte anormalement contre le fémur. Cette usure progressive du cartilage entraîne des douleurs, notamment lors d’efforts répétés comme la course, les escaliers, ou après une position assise prolongée.
Comment le reconnaître et quelles sont ses causes ?
La douleur apparaît lors de la course, de la montée ou descente d’escaliers, ou en restant assis longtemps. Parmi les causes figurent des facteurs intrinsèques (genu valgum ou varum, asymétrie des jambes, déséquilibres musculaires) et extrinsèques (traumatismes, mauvaise posture prolongée, sport intensif, chaussures inadaptées). Certains sports comme la course à pied, le cyclisme ou le crossfit augmentent les risques.
Prise en charge et traitement
Après un bilan clinique et postural, le podologue pourra recommander des semelles orthopédiques pour corriger les déviations du pied et stabiliser le genou. Un renforcement musculaire ciblé, des conseils sur le chaussage, et parfois l’utilisation de taping articulaire viendront compléter la prise en charge. Une reprise sportive progressive sera conseillée, en collaboration avec médecin et kinésithérapeute si nécessaire.
Rupture du LCA
Qu’est-ce que la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) ?
La rupture du LCA est une blessure traumatique affectant un des deux ligaments essentiels à la stabilité du genou. Son rôle est d’empêcher les mouvements excessifs du tibia par rapport au fémur. Lorsqu’il se rompt, partiellement ou totalement, le genou devient instable et ne peut cicatriser naturellement. La rupture peut aussi s’accompagner de lésions aux ménisques ou au cartilage, nécessitant parfois une prise en charge médicale et podologique.
Causes et symptômes
La rupture peut survenir lors de traumatismes directs ou d’actions sportives comme un changement brutal de direction, une mauvaise réception de saut ou un simple pivot. Les symptômes sont immédiats : douleur intense, craquement, gonflement (hémarthrose), sensation d’instabilité et difficulté à marcher ou à tendre le genou. Un diagnostic est posé par examen clinique, complété si besoin par une IRM.
Traitements possibles
Le ligament ne cicatrisant pas seul, le traitement dépend de la gravité : une rupture partielle se soigne avec kinésithérapie et attelle, permettant une reprise du sport après environ quatre mois. En cas de rupture totale, la chirurgie est recommandée pour ceux souhaitant rester actifs dans des sports pivot-contact ou conserver une bonne qualité articulaire à long terme. Une mauvaise prise en charge expose au risque d’arthrose prématurée.
Prévention et prise en charge podologique
La prévention repose sur un bon échauffement et le renforcement musculaire. Une analyse posturale et biomécanique par un podologue peut identifier des instabilités du tronc, du bassin, du genou ou du pied favorisant les blessures. Un traitement par semelles orthopédiques et des exercices de renforcement musculaire des pieds sont souvent proposés pour réduire le risque de rupture.
Tendinopathie Calcanéenne (achille)
Qu’est-ce que la tendinopathie ou rupture du tendon d’Achille ?
Le tendon d’Achille, reliant la jambe au pied, est essentiel à la flexion et à la propulsion. Malgré sa robustesse, il peut s’enflammer sous l’effet de surcharges mécaniques : c’est la tendinopathie. Cette inflammation, souvent liée à un trouble statique du pied, peut devenir chronique si elle n’est pas traitée rapidement, et évoluer jusqu’à une rupture partielle ou totale du tendon.
Causes et symptômes
La tendinopathie est favorisée par des efforts physiques brusques, un mauvais échauffement, des terrains durs, un chaussage inadapté ou des facteurs comme une mauvaise hydratation. La rupture du tendon, quant à elle, survient brutalement, souvent lors d’un mouvement sportif intense, et provoque une douleur violente, un gonflement, un claquement sonore et une perte de flexion plantaire. Des facteurs biomécaniques (pronation excessive, tensions musculaires, déformations osseuses) peuvent aussi fragiliser le tendon.
Prise en charge et traitement
Le traitement passe par une prise en charge podologique avec des semelles orthopédiques pour corriger les troubles statiques et diminuer les contraintes sur le tendon. En phase aiguë, des talonnettes peuvent être utilisées temporairement. Par la suite, le podologue analysera votre gestuelle sportive pour éliminer les mouvements délétères. Des exercices d’étirement du triceps sural compléteront la prise en charge pour favoriser la récupération.
Syndrome de la bandelette ilio tibiale (essuie glace)
Qu’est-ce que le syndrome de l’essuie-glace ?
Le syndrome de l’essuie-glace est une inflammation de la bandelette ilio-tibiale, située sur la face externe de la cuisse, entre la hanche et le tibia. Lors des mouvements de flexion-extension du genou, la bandelette frotte contre le condyle fémoral externe, entraînant à terme des douleurs inflammatoires, surtout chez les coureurs, cyclistes et randonneurs.
Causes, contexte d’apparition et symptômes
Le syndrome est généralement multifactoriel : troubles morphologiques du pied ou du genou, déséquilibres du bassin, mauvaises habitudes d’entraînement ou terrains inadaptés. Le diagnostic repose sur l’analyse posturale, biomécanique et deux tests dynamiques (test de Renne et test de Noble). La douleur est ressentie sur la face externe du genou, principalement lors de la course ou de la marche rapide.
Prise en charge et traitement
Le traitement podologique consiste à corriger les troubles statiques et dynamiques grâce à des semelles orthopédiques adaptées. Il est indispensable d’associer un programme de renforcement musculaire ciblant les muscles de la jambe et de la hanche pour rééquilibrer les contraintes et réduire durablement les douleurs.
Aponévrosite plantaire (aponévropathie plantaire, myo aponévropathie, épine calcanéenne)
Qu’est-ce que l’aponévrosite plantaire ?
L’aponévrosite plantaire, ou fasciite plantaire, est une inflammation du fascia plantaire, une bande de tissu reliant le talon aux orteils. Ce tissu joue un rôle de soutien du pied, d’amortisseur des chocs et de protection des métatarsiens. La douleur peut apparaître le long de la voûte plantaire ou au niveau de l’insertion sur le calcanéum, surtout lors des premiers pas au réveil ou après un repos prolongé.
Quelle différence avec l’épine calcanéenne ?
L’épine calcanéenne est une calcification du calcanéum, visible à la radiologie, résultant d’une traction chronique du fascia. Bien que les causes soient différentes, les symptômes et traitements sont similaires à ceux de l’aponévrosite plantaire.
Causes et facteurs favorisants
Les facteurs de risque incluent une raideur musculaire de la chaîne postérieure, un pied creux ou affaissé, une surcharge pondérale et une dynamique de marche en excès de pronation. Ces éléments augmentent la tension sur le fascia et favorisent son inflammation.
Prise en charge et traitement
Le podologue propose un traitement basé sur des semelles orthopédiques adaptées pour diminuer les contraintes sur le fascia, soulager la chaîne musculaire postérieure et limiter les stress tissulaires. Des exercices d’étirement, d’auto-massage avec une balle de tennis et éventuellement la pose de tape complètent la prise en charge.
Entorse de cheville
Qu’est-ce que l’entorse de cheville ?
L’entorse de cheville est un traumatisme des ligaments, causé par une torsion brutale de l’articulation, généralement vers l’extérieur. Ce type de blessure est courant dans les sports nécessitant des appuis rapides et des réceptions de saut, comme le basket, le tennis ou le football. Le ligament le plus souvent touché est le ligament latéral externe.
Symptômes et gravité
Les signes les plus fréquents sont : un gonflement de la cheville, une douleur à la palpation sur le côté externe, des difficultés à poser le pied au sol, la formation d’ecchymoses, et parfois un claquement ressenti au moment du traumatisme. L’entorse peut être classée en trois degrés : étirement simple (grade 1), déchirure partielle (grade 2) ou rupture complète (grade 3) nécessitant parfois une intervention chirurgicale spécialisée.
Prise en charge et traitements
Dès la blessure, il est essentiel d’appliquer le protocole GREC : glaçage, repos, élévation et compression, pour limiter l’œdème. La rééducation par kinésithérapie est ensuite indispensable pour renforcer l’articulation et prévenir les récidives. Un bilan podologique permet d’évaluer la mobilité de la cheville, corriger les troubles du pied (pied creux, excès de supination) via des semelles orthopédiques, conseiller sur le choix de chaussures et de laçage, et éventuellement poser un tape pour sécuriser la reprise sportive.
En résumé
Fréquente mais souvent sous-estimée, l’entorse de cheville mérite une attention sérieuse. Associer la rééducation fonctionnelle à un suivi podologique est la clé pour retrouver une cheville stable et réduire durablement le risque de nouvelles blessures, notamment chez les sportifs.
⚈ 02/05
Podologie au quotidien
Les pieds sont la base de notre posture, supportant notre poids et nous permettant de nous déplacer quotidiennement. Cependant, ils peuvent parfois causer des douleurs.
L’analyse posturale permet de détecter les déséquilibres responsables de douleurs et d’adapter un traitement, parfois pluridisciplinaire. Une consultation annuelle est conseillée pour suivre l’évolution des appuis. Le choix de chaussures adaptées est essentiel pour prévenir les pathologies. Le podologue adopte une approche globale du corps afin de traiter efficacement les troubles rhumatismaux, traumatiques, chroniques et posturaux.
Traitement des blessures de la vie quoidienne les plus courantes
Lombalgie
Qu’est-ce que la lombalgie ?
La lombalgie désigne une douleur localisée dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. Elle peut survenir après un mauvais mouvement, une posture prolongée ou un déséquilibre postural comme une torsion du bassin ou une inégalité de longueur des jambes. Si elle n’est pas traitée, elle peut devenir chronique et impacter durablement la mobilité quotidienne. Les vertèbres lombaires, solides et résistantes, supportent la majorité du poids corporel, expliquant la fréquence des douleurs à ce niveau. On distingue les lombalgies dites « communes » de celles « symptomatiques », liées à des pathologies spécifiques.
Causes
La lombalgie commune peut être provoquée par des efforts excessifs, des mouvements brusques, des postures prolongées, la perte d’élasticité des disques avec l’âge, le surpoids ou encore des troubles posturaux. À l’inverse, une lombalgie symptomatique peut révéler des affections comme une scoliose, une fracture vertébrale ou une spondylarthrite ankylosante, nécessitant un diagnostic précis.
Diagnostic
L’examen clinique évalue les déséquilibres du rachis, du bassin et des membres inférieurs pouvant générer des compensations douloureuses. Des examens d’imagerie, comme la radiographie EOS corps entier (bascule de bassin, désaxation de la colonne) ou l’IRM (hernie discale, rétrécissement du canal lombaire…), permettent d’affiner le diagnostic. La clinique du sport est équipée pour ces explorations spécialisées.
Traitement
Une prise en charge en kinésithérapie est souvent recommandée pour étirer, renforcer et stabiliser les muscles du dos. Un accompagnement pluridisciplinaire, notamment avec les kinésithérapeutes du Medical Stadium, permet une approche complète pour soulager durablement les douleurs lombaires.
Coxalgie
Qu’est-ce que la coxalgie ?
La coxalgie désigne l’ensemble des douleurs localisées au niveau de la hanche, articulation clé reliant le fémur au bassin. Essentielle pour la marche, la posture debout et les mouvements du corps, la hanche peut devenir source de gêne fonctionnelle ponctuelle ou durable. Parmi les coxalgies les plus fréquentes figure l’arthrose de hanche, une usure progressive du cartilage favorisée par des troubles posturaux qui sollicitent anormalement l’articulation.
Causes
L’arthrose est provoquée par une pression excessive sur le cartilage articulaire, entraînant son altération et l’apparition de débris dans l’articulation. Cela déclenche une inflammation de la membrane synoviale et une prolifération osseuse (ostéophytose), responsables des douleurs et raideurs. Les facteurs de risque incluent la surcharge pondérale, les charges lourdes, une pratique sportive intensive, l’âge, des prédispositions génétiques et le sexe féminin (deux fois plus touché que le masculin). Certaines malformations anatomiques peuvent aussi favoriser son développement.
Traitement
Un bilan biomécanique précis permet d’identifier les facteurs de risque liés à votre posture ou à votre dynamique de marche. Selon les résultats, un traitement par semelles orthopédiques ainsi que des conseils de renforcement musculaire seront proposés pour soulager durablement l’articulation et limiter l’évolution des douleurs.
Gonalgies
Qu’est-ce que les gonalgies ?
Les gonalgies correspondent à des douleurs globales situées au niveau du genou, une articulation complexe qui relie le fémur, le tibia et la fibula via la rotule et les ménisques. Ces derniers jouent un rôle clé d’amortisseur entre les surfaces osseuses. Le genou est stabilisé par des ligaments et des structures cartilagineuses essentielles au bon fonctionnement articulaire.
Causes
Certaines anomalies morphologiques, comme le genu varum (genoux vers l’extérieur), le genu valgum (genoux vers l’intérieur) ou des instabilités rotuliennes, peuvent être détectées lors de l’examen clinique. Ces désaxations favorisent l’usure prématurée des cartilages et mènent souvent à des douleurs quotidiennes ou sportives, appelées gonarthrose. Celle-ci peut affecter l’articulation fémoro-tibiale (entre fémur et tibia, la plus fréquente) ou l’articulation fémoro-patellaire (entre fémur et rotule), notamment après un traumatisme ou une instabilité rotulienne.
Traitement
Lorsqu’un déséquilibre de l’axe de la jambe est identifié, une prise en charge rapide est essentielle. Le port d’orthèses plantaires permet de corriger l’alignement, de limiter l’usure du cartilage et de préserver la fonction articulaire sur le long terme.
Métatarsalgie
Qu’est-ce que la métatarsalgie ?
La métatarsalgie désigne une douleur ou une inflammation localisée à l’avant du pied, sous les têtes métatarsiennes. Elle s’accentue généralement à la marche, lors de la course ou avec le port de chaussures inadaptées, comme les talons hauts.
Causes
Les métatarses supportent une forte pression à chaque pas, et plusieurs facteurs peuvent accentuer cette contrainte : surpoids, morphologie particulière du pied (pied creux, avant-pied triangulaire), déformations des orteils (orteils en griffe), anomalies du premier orteil (hallux valgus ou rigidus), fonte du capiton plantaire et port de chaussures inadaptées (talons hauts, bouts étroits…).
Diagnostic
L’analyse se fait à l’aide d’une plateforme de pression qui permet d’observer les zones de surcharge en statique et en dynamique lors de la marche, et ainsi d’identifier les mécanismes responsables de la douleur.
Traitements
Le traitement repose sur le port de semelles orthopédiques pour soulager les points d’hyperpression sous les métatarses. En complément, des exercices d’étirement des fléchisseurs et extenseurs des orteils sont recommandés pour améliorer la mobilité et répartir les charges de manière plus équilibrée.
Le névrome de Morton
Qu’est-ce que le névrome de Morton ?
Le névrome de Morton est une dégénérescence du nerf digital plantaire, accompagnée d’un épaississement fibreux autour du nerf. Il se localise le plus souvent entre le 3ᵉ et le 4ᵉ métatarsien, provoqué par une compression répétée entre les têtes métatarsiennes. Cette pathologie est fréquente chez les personnes portant des chaussures étroites ou ayant certaines prédispositions morphologiques du pied.
Symptômes
Les principaux symptômes sont des douleurs à type de décharges électriques, des sensations de brûlures, d’engourdissement ou de picotements à l’avant-pied, surtout lors du chaussage serré, de la marche prolongée ou sur terrain irrégulier.
Causes
Les facteurs favorisant la compression du nerf incluent un avant-pied rond ou large, un pied triangulaire, des orteils en griffe ou encore des déformations du premier orteil (hallux valgus). Le choix des chaussures joue aussi un rôle déterminant dans l’apparition de cette irritation nerveuse.
Diagnostic
Une analyse biomécanique permet d’évaluer si, au-delà des facteurs morphologiques, la dynamique de marche accentue les pressions sur l’avant-pied, aggravant ainsi l’irritation du nerf.
Traitement
Le traitement initial repose sur des conseils de chaussage adaptés et le port de semelles orthopédiques pour soulager les zones de pression. Si ces mesures ne suffisent pas, une intervention chirurgicale d’ablation du névrome peut être envisagée, entraînant une perte de sensibilité localisée sans gêne fonctionnelle.
La polyarthrite rhumatoïde (PR)
Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde (PR) ?
La polyarthrite rhumatoïde est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus courant. Elle s’attaque progressivement aux articulations, détruisant le cartilage et les os, et engendre des limitations fonctionnelles majeures. Les pieds et les chevilles sont souvent les premières zones atteintes, provoquant douleurs et déformations.
Traitements
Le traitement vise à soulager la douleur, réduire l’inflammation, stabiliser les déformations existantes et prévenir leur aggravation. Le port de semelles orthopédiques est particulièrement important pour protéger les articulations du pied. En complément, des orthoplasties sur mesure peuvent être réalisées pour compenser les déformations des orteils et améliorer le confort de marche.
Instabilité de cheville
Qu’est-ce que l’instabilité de la cheville ?
L’instabilité de la cheville est un dysfonctionnement articulaire lié à une mauvaise tenue des éléments osseux, ligamentaires et tendineux. Normalement garants d’une bonne marche et d’un appui sûr, ces éléments peuvent être défaillants, rendant la cheville vulnérable aux faux mouvements et aux torsions.
Causes
Elle peut être d’origine génétique, avec une hyperlaxité constitutionnelle des ligaments, ou survenir après des traumatismes répétés comme les entorses mal soignées. Une mauvaise cicatrisation ligamentaire ou la répétition d’entorses conduit souvent à une instabilité chronique.
Symptômes
Les patients décrivent une gêne en marchant ou en courant, une peur constante de se tordre la cheville, même sur sol plat, une difficulté à rester stable sur un seul pied, ainsi qu’un déséquilibre général de la posture. Les douleurs apparaissent surtout sur terrains irréguliers.
Diagnostic
L’examen podologique et postural permet de confirmer la perte de stabilité à travers différents tests en appui unipodal et bipodal.
Traitements
Le traitement vise à restaurer une stabilité optimale en renforçant les muscles intrinsèques du pied et en travaillant la proprioception. Des exercices spécifiques sont proposés pour compenser au mieux ce déséquilibre et réduire les risques de nouvelles entorses.
⚈ 03/05
Podologie Pédiatrique
La croissance constitue une phase essentielle du développement corporel, durant laquelle divers phénomènes osseux et tissulaires s’organisent pour construire un équilibre postural indispensable à la marche.
Un suivi podologique pédiatrique est conseillé tous les 6 mois, dès l’âge de 5 ans et jusqu’à 16 ans, afin de surveiller l’évolution de la marche et de la posture, et de repérer précocement toute anomalie pouvant perturber le développement naturel de l’enfant.
Pathologies les plus fréquemment observées chez l’enfant
Démarche en adduction de l’enfant
Qu’est-ce que la démarche en adduction chez l’enfant ?
La démarche en adduction correspond à une déviation de l’avant-pied vers l’intérieur lors de la marche. Alors qu’une ouverture de 15º est considérée comme normale par rapport à l’axe de progression, un angle négatif traduit un trouble. Ce phénomène est relativement fréquent chez l’enfant en croissance.
Causes
Plusieurs facteurs biomécaniques peuvent expliquer cette démarche : une antéversion fémorale excessive, un métatarse en adduction ou une torsion tibiale interne. Cette dernière, particulièrement fréquente, se manifeste par une rotation interne du tibia, avec des genoux et des pieds pointant vers l’intérieur.
Traitements
Face aux inquiétudes des parents et aux chutes fréquentes de l’enfant, le podologue réalise un examen complet pour identifier la cause précise. Un appareillage est souvent proposé pour guider le développement naturel de la marche. Des conseils sur le choix des chaussures et des exercices ludiques de proprioception viennent compléter la prise en charge.
Pieds plats valgus
Qu’est-ce que le pied plat valgus ?
Le pied plat valgus est une pathologie fréquente en orthopédie infantile. Il se caractérise par un affaissement de la voûte plantaire en position debout, associé à une déviation du talon vers l’extérieur (valgus). Cette condition est souvent bénigne, mais nécessite une attention particulière selon son évolution.
Traitements
Le pied plat doit être asymptomatique et réductible : si, en se mettant sur la pointe des pieds, l’enfant recrée une voûte plantaire et recentre ses talons, l’équilibre musculaire est satisfaisant. Dans ce cas, des semelles de stimulation et des exercices de renforcement musculaire seront recommandés. En présence de douleurs ou de raideur, des semelles correctrices seront nécessaires.
Exercices conseillés
Montée sur la pointe des pieds : l’enfant doit s’élever sans appui, maintenir la position deux à trois secondes, puis redescendre lentement (2 séries de 10 répétitions). Cela stimule le muscle tibial postérieur.
Appui unipodal : tenir 10 secondes sur chaque pied pour améliorer l’équilibre et renforcer ligaments et muscles (5 répétitions par pied).
Marche sur le bord externe du pied : cet exercice favorise la supination et renforce les muscles internes de la jambe tout en étirant les muscles externes
Maladie de Sever
Qu’est-ce que la maladie de Sever ?
La maladie de Sever, ou apophysite calcanéenne, est une cause fréquente de douleur au talon chez les enfants sportifs âgés de 7 à 13 ans. Elle correspond à une inflammation du cartilage de croissance du calcanéum, provoquée par des tractions répétées du tendon d’Achille et du fascia plantaire sur cette zone pendant la croissance, parfois jusqu’à entraîner une fragmentation osseuse.
Symptômes
Initialement, la douleur apparaît après l’activité sportive et disparaît au repos. Si elle n’est pas prise en charge, elle s’intensifie, se manifestant dès le début de l’effort et pouvant persister au point de gêner, voire empêcher, toute pratique sportive.
Traitement
Le traitement se déroule en deux phases :
Phase aiguë : réduction des activités sportives, glaçage, massages et éventuellement anti-inflammatoires pour calmer l’inflammation.
Phase de correction : analyse de la marche et de la course pour identifier les causes biomécaniques, puis mise en place de semelles orthopédiques adaptées afin de soulager durablement les tensions et prévenir les récidives, permettant à l’enfant de reprendre ses activités sportives en toute sécurité.
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Maladie d’Osgood Schlatter
Qu’est-ce que la maladie d’Osgood-Schlatter ?
La maladie d’Osgood-Schlatter est une épiphysite de croissance localisée sur la tubérosité tibiale antérieure (TTA) du genou. Elle est due à des tractions répétées du quadriceps via le tendon rotulien, fragilisant le cartilage de croissance. Cette pathologie bénigne guérit spontanément dans 98 % des cas, mais se manifeste par une douleur au toucher sous la rotule, souvent liée à une suractivité sportive.
Causes
La sursollicitation articulaire liée à un excès d’exercices répétés entraîne des microtraumatismes au niveau de la TTA, encore en cours d’ossification. Une forte poussée de croissance et des raideurs musculaires (quadriceps, ischio-jambiers) aggravent l’inflammation, favorisant gonflements, douleurs et troubles de l’ossification.
Traitement
Lorsque des anomalies rotationnelles, statiques ou dynamiques sont présentes, un traitement par semelles orthopédiques peut être recommandé. Ces semelles visent à réduire les contraintes mécaniques sur la tubérosité tibiale afin d’apaiser les symptômes et d’accompagner la guérison.
Scoliose idiopathique
Qu’est-ce que la scoliose idiopathique ?
La scoliose idiopathique est une déformation progressive de la colonne vertébrale survenant principalement pendant l’enfance et s’accentuant à la puberté, avant de se stabiliser en fin de croissance. Elle touche le rachis dans les trois plans de l’espace : inclinaison latérale, rotation des vertèbres et modification des courbures naturelles. Contrairement à une simple attitude scoliotique, elle est non réductible. La période critique d’évolution se situe entre 8 et 14 ans.
Diagnostic
Le diagnostic repose sur l’observation du rachis en position debout et penchée en avant, à la recherche d’une gibbosité (bosse dans le dos). Des radiographies confirment le diagnostic et mesurent la sévérité via l’angle de Cobb : la scoliose est définie à partir de 10° et est considérée comme sévère au-delà de 25°.
Traitement
Le traitement associe semelles orthopédiques et kinésithérapie. Les semelles corrigent les déséquilibres posturaux, notamment en cas d’inégalité de longueur des membres ou d’antériorité accentuée. Le taping peut aussi être utilisé pour rééquilibrer les tensions musculaires et apporter un soutien actif au long du rachis.
Maladie de Kohler-Mouchet
Qu’est-ce que la maladie de Kohler-Mouchet ?
La maladie de Kohler-Mouchet est une ostéochondrite du naviculaire, d’origine inflammatoire, qui touche principalement les garçons entre 6 et 9 ans. Elle résulte d’une traction excessive du tendon tibial postérieur sur l’os naviculaire durant la croissance, entraînant une interruption de sa vascularisation et une fragmentation du cartilage de croissance.
Symptômes
Les premiers signes sont souvent une boiterie inexpliquée chez l’enfant, sans traumatisme antécédent. À l’examen, on retrouve un gonflement et une douleur localisée au médio-pied, qui s’aggravent avec l’appui prolongé.
Traitement
L’examen podologique met généralement en évidence un trouble statique du pied, notamment une pronation excessive, qu’il faudra corriger pour soulager les tensions. Le diagnostic définitif est confirmé par une radiographie du pied douloureux.
⚈ 04/05
Ostéopathie
L’ostéopathie vise à rétablir l’équilibre du corps en traitant les douleurs et tensions musculaires, articulaires, viscérales ou crâniennes. Par des techniques manuelles douces, elle améliore la mobilité et favorise le bien-être global.
Elle est indiquée pour soulager les douleurs chroniques, accompagner les sportifs dans la prévention des blessures et optimiser leurs performances. Des conseils personnalisés en posture et exercices complètent la prise en charge.
Traitement des blessures ou des troubles les plus courants
Lombalgie
Qu’est-ce que c’est ?
Douleurs situées dans le bas du dos, parfois aiguës (« lumbago ») ou chroniques.
Causes fréquentes :
Mauvaises postures, efforts physiques, sédentarité, stress, surmenage musculaire.
Diagnostic :
Examen clinique (mobilité, palpation, observation de la posture), recherche de tensions musculaires ou blocages articulaires.
Traitement ostéopathique :
Techniques douces de mobilisation, relâchement musculaire, correction des déséquilibres posturaux, conseils posturaux et hygiéno-diététiques.
Cervicalgie
Qu’est-ce que c’est ?
Douleurs au niveau du cou, parfois accompagnées de raideurs, maux de tête ou vertiges.
Causes fréquentes :
Mauvaises positions de travail (ordinateur, téléphone), tensions musculaires, stress, faux mouvements, accident (coup du lapin).
Diagnostic :
Observation de la mobilité cervicale, palpation des muscles et des vertèbres, exclusion de causes médicales graves.
Traitement ostéopathique :
Techniques douces sur les cervicales, relâchement des muscles, travail sur les épaules et le thorax pour libérer la zone.
Maux de têtes
Qu’est-ce que c’est ?
Douleurs à la tête liées à des tensions musculaires, articulaires ou posturales, différentes des migraines neurologiques sévères.
Causes fréquentes :
Stress, tensions cervicales, mauvaise posture, fatigue visuelle, bruxisme (grincement des dents).
Diagnostic :
Anamnèse, palpation des zones de tension (nuque, mâchoire, crâne), élimination des causes médicales.
Traitement ostéopathique :
Travail sur le crâne, le cou, la mâchoire, la colonne vertébrale, pour relâcher les tensions et améliorer la circulation.
Troubles digestifs fonctionnels
Qu’est-ce que c’est ?
Douleurs abdominales, ballonnements, constipation, reflux ou gêne digestive sans lésion organique.
Causes fréquentes :
Stress, alimentation déséquilibrée, postures prolongées, tensions viscérales ou diaphragmatique.
Diagnostic :
Discussion avec le patient, palpation abdominale douce, observation de la respiration et du diaphragme.
Traitement ostéopathique :
Techniques douces sur l’abdomen, le diaphragme et la colonne, pour améliorer la mobilité et la régulation digestive.
Douleurs articulaires périphériques (épaules, genoux, chevilles, hanches…)
Qu’est-ce que c’est ?
Douleurs localisées aux articulations, souvent sans lésion grave, mais gênantes pour les mouvements.
Causes fréquentes :
Mauvais appuis, entorses anciennes, surmenage sportif, arthrose débutante, déséquilibres posturaux.
Diagnostic :
Tests de mobilité, observation de la posture et de la marche, palpation musculaire et articulaire.
Traitement ostéopathique :
Mobilisation douce des articulations, relâchement musculaire, travail sur la posture globale et conseils de prévention.
⚈ 05/05
Soin et traitement du pied
Les soins de pédicure permettent d’évaluer la santé des pieds et de traiter des affections comme les cors, durillons, verrues plantaires, mycoses et ongles incarnés. En plus des traitements, nous offrons des conseils préventifs sur l’hygiène des pieds, l’hydratation de la peau et des exercices pour améliorer la circulation sanguine.
Des soins réguliers sont essentiels, surtout pour les sportifs, afin de prévenir les blessures et optimiser les performances. Ils sont également cruciaux pour les personnes atteintes de maladies chroniques, comme le diabète, pour éviter les complications graves. La CPAM prend en charge ces soins jusqu’à 8 séances par an selon le grade du patient.
Notre centre propose aussi des appareillages sur mesure pour traiter les déformations des orteils, des ongles et les ongles incarnés.
Traitement des blessures ou des troubles les plus courants
Cors (ou durillons)
Qu’est-ce que les cors (ou durillons) ?
Les cors sont des épaississements localisés de la peau du pied, dus à une pression ou un frottement excessif, souvent en lien avec le port de chaussures inadaptées.
Causes
Ils apparaissent principalement aux points de contact fréquents, comme les orteils ou la plante des pieds. Lorsque l’épaississement devient important ou pénètre profondément dans la peau (cors durs), ils peuvent provoquer des douleurs à la marche.
Prise en charge
Le traitement repose sur l’élimination de la couche cornée et l’adaptation du chaussage pour limiter les pressions. Un podologue pourra également proposer des soins spécifiques et, si nécessaire, des orthèses pour prévenir les récidives et soulager durablement la douleur.
Ongle incarné
Qu’est-ce que l’ongle incarné ?
L’ongle incarné correspond à la pénétration du bord d’un ongle dans la peau environnante, entraînant rougeur, douleur et, parfois, infection locale.
Causes
Les principales causes sont une mauvaise coupe des ongles, une forme anatomique prédisposante, des traumatismes, une transpiration excessive du pied ou encore le port de chaussures trop serrées. Sans prise en charge, l’inflammation peut rapidement s’aggraver.
Prise en charge
Le traitement réalisé par un pédicure-podologue consiste à retirer la partie incriminée de l’ongle et à désinfecter correctement la zone. Pour prévenir les récidives, il est conseillé de couper les ongles droits en respectant un léger arrondi aux angles, de choisir des chaussures adaptées et, si besoin, d’utiliser une orthèse unguéale (orthonyxie) pour corriger la courbure de l’ongle.
Verrues plantaires
Qu’est-ce que les verrues plantaires ?
Les verrues plantaires sont des lésions cutanées d’origine virale, causées par le papillomavirus humain (HPV). Elles apparaissent sur la plante des pieds, se caractérisent par une surface rugueuse entourée d’un halo blanchâtre et peuvent devenir douloureuses si elles sont situées sur des zones de pression. La contamination se fait par contact direct ou via des sols contaminés, notamment dans les piscines et vestiaires.
Prise en charge
Le traitement dépend de la taille et de la profondeur des verrues : il peut inclure l’application de produits kératolytiques, des séances de cryothérapie ou une ablation réalisée par un professionnel de santé.
Mycoses des pieds (pied d'athlète)
Qu’est-ce que les mycoses des pieds (pied d’athlète) ?
Les mycoses des pieds, ou « pied d’athlète », sont des infections fongiques fréquentes qui touchent la peau entre les orteils ou sur la plante des pieds. Elles se manifestent par des démangeaisons, des rougeurs, des desquamations et parfois des fissures douloureuses.
Causes
Ces infections prolifèrent dans des environnements chauds et humides, tels que les chaussures fermées, les piscines ou les vestiaires, où le contact avec des surfaces contaminées est fréquent.
Prise en charge
Le traitement repose généralement sur l’application de crèmes antifongiques locales. Pour éviter les récidives, une hygiène rigoureuse des pieds, un séchage soigneux entre les orteils et des mesures préventives adaptées sont indispensables.
Mycoses des ongles (onychomycose)
Qu’est-ce que les mycoses des ongles (onychomycose) ?
Les mycoses des ongles, appelées onychomycoses, sont des infections fongiques touchant les ongles des pieds. Elles entraînent un épaississement, une décoloration, une fragilité, et parfois une déformation des ongles. L’évolution est lente, mais la pathologie peut devenir douloureuse si elle n’est pas traitée.
Causes
Les onychomycoses sont souvent favorisées par une exposition prolongée à des environnements humides ou par une hygiène insuffisante des pieds.
Prise en charge
Le traitement repose sur l’application d’antifongiques locaux, médicamenteux ou issus de l’aromathérapie, et parfois sur un traitement oral selon la gravité. Une intervention rapide d’un podologue permet d’éviter les complications et de favoriser une repousse saine de l’ongle.
Hématomes sous-unguéaux
Qu’est-ce que les hématomes sous-unguéaux ?
Les hématomes sous-unguéaux sont des accumulations de sang sous l’ongle, généralement causées par un traumatisme (choc, écrasement ou frottement prolongé). Ils se manifestent par une douleur vive et une décoloration rouge foncé à noire. En cas de forte pression, ils peuvent provoquer le décollement de l’ongle.
Prise en charge
Les hématomes mineurs se résorbent naturellement. Si la douleur est importante, un professionnel de santé peut évacuer le sang en perforant l’ongle de manière contrôlée. Pour favoriser la repousse et protéger l’ongle, une prothèse unguéale (onychoplastie) peut être réalisée. Le port de chaussures adaptées reste essentiel pour prévenir ces traumatismes.
Crevasses et fissures
Qu’est-ce que les crevasses et fissures ?
Les crevasses et fissures des pieds sont des lésions cutanées fréquentes, souvent situées au niveau des talons. Elles apparaissent en raison d’une sécheresse excessive de la peau ou d’une pression prolongée sur certaines zones. Sans soins appropriés, elles peuvent s’aggraver, devenir douloureuses et parfois s’infecter.
Prise en charge
Le traitement repose sur l’application régulière de crèmes hydratantes enrichies en urée, la protection des zones fragiles avec des pansements adaptés, et des soins spécialisés réalisés par un pédicure-podologue pour prévenir toute complication.